« Le plus important, c’est s’aimer soi. »
On ne mesure pas la force d’une femme. Ni son taux de résilience.
Elle a mal. Mais elle avance, elle s’autocritique. Elle pardonne.
La femme fait peur parce que finalement, on n’arrive pas à comprendre d’où lui vient cette force et comment elle l’entretient. Malgré les coups, elle tient bon.
J’admire de nombreuses femmes. Au boulot. Dans ma vie privée. Parmi mes amies. Si un homme prend le parti d’une femme, c’est parce qu’il a déjà eu à essuyer ses larmes. Et qu’il connait la force de la souffrance d’une femme. Le malheur que tu causes à une femme te maudit. Car la femme se confie maintes fois à Dieu. Bien que faible. Elle est forte. Ainsi, Dieu a placé en elle un pouvoir immense : celui de donner la vie.
Aujourd’hui, la science n’a pas fini de percer ce mystère pour pouvoir passer un jour, elle en rêve, le relai à certains hommes.
Ce n’est pas un hasard si l’on dit que « derrière chaque grand homme, il y a une femme.» Moi, je dirai plutot, c’est parce qu’il y a une grande femme, qu’un grand homme émerge. Logique! Lorsqu’une femme s’écroule, met balle à terre, abandonne, c’est qu’elle a déjà tout donné, tout supporté, tout aimé… On ne mesure pas la force d’une femme. Elles sont reines. Elles sont belles. Elles sont tout.
Maintenant que j’ai une fille, je lis beaucoup de choses dans son regard. Je perçois cette force, aussi, déjà. Elle sera amenée à faire de grandes choses. Comme beaucoup de ses consœurs. Même les petites choses en sont des grandes. Ce qu’on minimise souvent.
Ce pourquoi la trahison, entre femmes, est déplorable. C’est comme, finalement, se blesser soi. Retourner le couteau contre soi-même. Suicidaire. L’effet boomerang couplé à l’effet papillon, vous connaissez? Dévastateur! Et triste à observer. Nous sommes intimement et secrètement liées les unes aux autres. De part les combats menés, et que nous menons encore au nom des femmes, pour les femmes. (Rien à voir avec le féminisme, c’est juste du bon sens). Certaines, la plupart, se détestent. Se jalousent. Ne se comprennent pas. Mais, c’est parce qu’en fait, elles s’aiment d’un amour qui les dépassent. Qui les transcendent. Et qu’elles ne maitrisent guère elles-mêmes.
Le plus important, c’est s’aimer soi. Quelque soi ce qui se passe dans vos vies. S’aimer soi c’est aimer les autres. Généralement, les femmes ne s’aiment pas. Elles passent leurs vies à se critiquer dans leur miroir. « Je ne suis pas assez mince. Pas assez grosse. Pas assez clair. Pas assez ronde. J’ai les fesses comme-ci. Les seins comme ça… » Basta ! Certes, elles peuvent travailler sur ce qui ne va pas (encore que là, c’est relatif) mais il faut aussi s’accepter et s’aimer telle qu’on est. C’est la base.
Celles qui y parviennent illuminent leur entourage d’une aura différente. Confiante. Et savent montrer et distiller suffisamment de confiance en elles aux autres, ce qui est, je pense, vitale à la construction psychologique d’un être sur le chemin du bonheur.
Forcément !
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