« Ce qui mérite d’être fait, mérite d’être bien fait » disait l’autre. Cette phrase me trotte dans la tête depuis quelques jours déjà. Car oui, au finish, nous nous rendons souvent compte que beaucoup de nos agissements ne valaient pas le coup. Regrets. Alors que ce qui a le mérite d’exister, de vivre, de survivre, de briller, mérite qu’on s’y adonne vraiment. De toutes ses forces. De toute son âme. Bref, je divague peut-être.
Lorsque nous travaillons et sommes fiers du résultat final, c’est parce qu’au fond, nous y avons mis temps, sueur, argent, méninges, sang, larmes et qui débouchent en général sur les projets les plus aboutis, les plus réussis, ou bien les plus merdiques, certes, mais d’où l’on a tiré le plus de leçons. Pour demain.
J’ai appris (j’aime apprendre) que c’est le fait de faire les choses avec une forte envie et passion qui les font réussir, souvent. Sans compter les heures ou l’énergie qu’on y consacre. « Quand on aime, on ne compte pas » dit-on ! Les échecs ne sifflent pas la fin du match. Never. Pas tant qu’on ne le décide, finalement. Les erreurs nous enseignent au contraire bien des choses, pour un peu que nous avons l’humilité de les décortiquer.
Et n’oubliez pas que si une chaise à quatre pieds, ce n’est pas un hasard. Ils se renforcent et se soutiennent les uns les autres. For life. Un pied affaibli ne sonnera jamais la destruction de la chaise, pour faire tomber son passager. Il s’appuiera sur les autres, pour continuer à faire le job.
Nous avons tous trop tendance à agir et vivre comme si demain nous appartenait. Faux. Nul ne sait qui partira, où et quand. Il est donc vital de ne pas trop hypothéquer en pensant à demain. Y penser est une bonne chose, car dans la fable de La Fontaine « La cigale et la fourmi », nous nous rappelons tous de cette maxime douloureuse et acerbe : « vous chantiez, n’est-ce pas ? Et bien dansez, maintenant ? » lol
Moi en tout cas, je m’en souviens comme si c’était hier. La fourmi, économe, se moquant de sa consoeur cigale, qui festoyait sans semer, pour l’hier. Et qui, une fois l’hiver venu, se retrouvait à poil. Semer pour demain, ça compte. Alors, il faut un bon équilibre des deux. Penser à demain (avec ses deux mains, donc bosser dur) tout en vivant à fond son présent (Carpe Diem) !
L’équilibre ? Une autre chose qui me poursuit. Oui, il est important de tendre vers lui autant que faire ce peu. Car même si on n’a pas toujours tout ce que l’on veut dans la vie, au moment T et à l’heure H, on y rêve. Et espérer, rêver en grand, c’est déjà bien, c’est déjà être sur le chemin pour obtenir gains de cause. Non ?
C’est parfois la force d’un petit sourire qui vous ramène à l’équilibre tant nécessaire auquel vous ne rêviez même plus. Un franc, simple, joli, mais puissant smile. Ah oui, qu’il est puissant et révélateur, le sourire. Le sourire. Sa lumière. C’est de l’amour à l’état pur. On ne s’y attend pas et il vous coince. Quand une personne vous aime de façon totalement désintéressée en te couvrant de sourires chaleureux, c’est la joie.
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Cela m’a tout donné, tout restauré. Cette force que vous donnent certaines personnes, sans calcul, c’est forcément l’un des piliers de vos vies. La famille en est un. On peut tout dire, tout faire, cracher, mentir, trahir, voler, tuer, mais la famille, ou du moins au moins encore un membre de cette famille te parlera toujours, saura trouver la force, dans son cœur, de te pardonner. Ou pas.
L’autre jour, je matais à la TV une émission sur la force du pardon. Un fils qui avait pardonné à son père le meurtre de sa propre mère. Violent. Un autre frère n’avait pu atteindre ce cap. Des témoignages magnifiques sur le don de soi, l’acceptation, le refus de juger l’autre, l’envie d’aller de l’avant, de mieux comprendre, saisir l’insaisissable.. Powerful ! Dans la vie, il faut cultiver ces piliers. Les entretenir. En prendre soin etc mais de grâce appuyons-nous sur du vivant, des personnes, pas le boulot, les projets et j’en passe. C’est bien d’en avoir, ça nourrit, mais la vie, c’est avant tout l’humain !
Forcément.
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