« Nous avons tous en nous une certaine force, une belle lumière , un certain goût pour la victoire. »
Qui n’a jamais pensé qu’il ou elle n’était pas assez bien? Hum. Assez bien pour elle. Pour ce travail. Pour cette famille. Pour tout un tas de choses. Et alors…quoi ? N’es ce pas en essayant qu’on se corrige ? Je suis comme vous. Je me le suis dit, parfois. Je me le dirai encore, sans doute. Mais, mettons-ça de côté pour faire le job !
Dans l’enfance, cette phase primordiale de construction de nos personnalités et de nos âmes, nous subissons finalement presque autant de coups qu’à l’âge adulte, sinon plus, malgré les efforts fournis par certains enfants et adultes de notre entourage pour nous préserver. Et comme nous sommes davantage sensibles, bonjour les dégâts ! Alors ? Reste surtout à savoir comment nous préservons au mieux ces êtres fragiles et comment nous leur apprenons à se protéger eux-mêmes, à dépasser leurs peines, leurs blessures, à s’en servir comme d’un carburant et non comme d’une arme, contre et pour eux-mêmes. Et leur dire que les mots peuvent tout à la fois être des fenêtres ou des murs, selon la manière dont on les utilise.
Oui, enfant, pour tout vous dire, je me suis parfois sentie « Good enough ». Et je remarque que quelle que soit les trajectoires et les histoires de tout un chacun, la plupart des jeunes de ma génération ont ressenti la même douleur. Un père parti trop tôt. Une mère là mais absente. Un frère trop sévère. Une tante non aimante… Les schémas sont légions. Car oui, c’est une brûlure indescriptible (peut-on la guérir?) que de ne pas s’être sentie pleinement aimée. Et cette personne croit invariablement que cela est de sa faute ! La pierre n’est pas à jeter à X ou Y. Non. C’est du passé. Mais cela m’a forgé. Et a nourri, déjà, un caractère de guerrière.
On dit souvent en blaguant que de tous les spermatozoïdes qui se bagarraient pour féconder l’œuf, nous sommes la part de ceux qui ont gagné le match… (Congratulations !) Et donc de ceux qui ont atteint l’objectif pour former le futur bébé à venir. Ou un truc dans le genre. Tout cela pour vous dire, cher lecteur, que nous avons tous déjà en nous une certaine force, une belle lumière vive, un certain goût pour la victoire. A développer. Et à entretenir. Même si on (ou les circonstances de la vie) nous a fait croire, à un moment donné de nos vies, que nous n’étions pas assez bien.
Vous êtes assez bien. Vous l’êtes! Ne laissez pas les circonstances de la life en décider pour vous.
Forcément !
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