« Le village était à l’aube d’un immense carnage », a décrit en son temps Cudjo Lewis, décédé en 1935 et considéré comme le dernier survivant de la traite négrière aux Etats-Unis. Ses mémoires, écrites et même filmées par l’écrivaine Zora Neale Hurston en 1928, sont sans équivoque. « Les habitants avaient été surpris par la cruauté de l’armée du roi.»
Ce qu’il relate là, est un petit pan de l’histoire de la traite transatlantique ou dite négrière, qui dura quatre siècles. Les participants d’Arctivism 30 Ouidah, s’en souviennent encore comme si c’était hier. Le public venu nombreux aussi. Comment oublier? Ce chemin, cette mémoire, ce passé… D’autant plus que le sang a une mémoire. En l’occurence, ici, sur cette terre rouge sang.
C’est ce que relate ce premier web documentaire de ma réalisation qui n’est pas encore parfait. Il a demandé un travail gigantesque sur lequel nous ne nous étalerons pas ici. Mais il est temps. Mais il a le mérite d’exister. Pour aujourd’hui, et pour demain. Car éduquer, enseigner, transmettre, de toutes les manières et par tous les canaux possible est PRIMORDIALE, car, oui, une Autre Afrique est Possible.
Bon voyage à Ouidah!
PS: mes remerciements vont à toutes les personnes, si uniques, qui ont soutenu ce documentaire, elles se connaissent bien.
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